Ces jours-ci, une résidence de création du groupe de danse contemporaine Ertza a lieu à TOPIC. L’objectif de cette compagnie guipuzcoenne est de créer un nouvel espace dans lequel différentes disciplines artistiques ont leur place aux côtés de la danse contemporaine, et de pouvoir enrichir de manière significative le langage scénique à travers le dialogue et l’interaction.

De cette prémisse nous arrivons à l’idéologie de cette œuvre, créée en collaboration avec l’écrivain Harkaitz Cano. « L’idée est née d’un problème de famille– explique le metteur en scène de la pièce, Asier Zabaleta – lié à la perte d’un être cher et au fait que, sans avertissement, il faut recommencer à zéro, couper les fils qui nous retenaient ».

L’œuvre sera créée les 17 et 18 septembre à Gazteszena et de là, en octobre, elle sera présentée au Festival BAD de Bilbao, qui, comme TOPIC, la coproduit.

C’est ainsi qu’est né «Hariak-Hilos», d’où le titre de l’œuvre. Asier a rencontré Harkaitz pour compiler des histoires qui avaient ce dénominateur commun et, à partir de ce moment, le directeur d’Ertza a clairement indiqué que l’approche qu’il voulait donner à l’œuvre était liée à l’apparition des marionnettes et à leur symbolisme. « J’ai contacté les marionnettistes de la compagnie Déjà Vu, c’est eux qui nous ont laissé les marionnettes avec lesquelles nous travaillions, et à partir de là, au mois de février, nous avons commencé à travailler avec eux ».

Dans « Hariak-Hilos » travaillent six danseurs, dont deux brésiliens, Thiago et Enrique, issus respectivement du monde du hip-hop et du break dance ; un autre chilien, Claudio, et deux danseuses de Biscaye, Natalia et María, toutes trois formées en danse contemporaine.